Mon cauchemar favori
Il fait trop froid. Il fait trop nuit. J’ai peur. Quelqu’un marche derrière moi avec des semelles souples — des souliers de collabo. Trop tard pour me délester de la valise.

Ça y est! La Gestapo arrive de partout. Une voiture bloque mon chemin et quatre soldats gueulent en pointant leurs mitraillettes. Derrière moi, ça hurle en allemand.
— Je n’ai rien fait! dis-je.